Incredible edible / Les incroyables comestibles

engflag Some initiatives fully imaginative and focused on sharing exist today to change our consummate way. These last days, we are beginning to hear about “incredible edible”, coming from England.

The idea was born in Todmorden town and is now spreading in France and in the world. It is promoting sharing and self-sufficiency. Anybody can join the action. You just have to plant or help to plant edible, for example in public flower pots (but you need the authorities’ agreement for doing this). The plants are free and everybody can seize one of them to eat.

This way, profusion becomes synonymous of sharing and common work. These people are gardening and supporting the incredible edible for free, on their spare time, and only want sharing in exchange. In their mind, a town can become self-sufficient thanks to its inhabitants.

Some will object that vegetables can be stolen, but as they are free for everybody, why should they be? The aim is to involve villagers, inhabitants, at last as many people as possible. Beyond a desire of sharing a good moment, there is also the idea to share knowledge and to learn, to work together and to become aware of our responsibilities regarding the nature and our planet. A less polluted and less polluting future becomes our common responsibility, everyone making a contribution.

On internet, the French site http://www.incredible-edible.info/ shows the process and presents the different existing groups by regions.

The English site, http://www.incredible-edible-todmorden.co.uk/localfood, talks about local food and invites people to meeting and planting days. In an herbalist part, some healing recipes can be found. They also have a facebook group.

Moreover, this interesting interview (http://www.architecturecentre.net/docs/debate/projects/?Incredible+Edible+Todmorden%3A+an+interview+with+Pam+Warhurst/0:1168:36) shows how the idea was born; one of its principal “mothers” explains what she was thinking about and how the idea grew up and spread into the world.

If everyone begins to share and exchange around plantings, maybe an urban farming could develop and, at last, a subsistence farming more respectful of nature, as much human as plant and animal life, will exist.   

traitSeparation-538d3

 

frenchflag  Quelques initiatives communes pleines d’imagination et axées sur le partage existent pour changer notre manière de consommer. Ces derniers jours, on commence à parler « d’incroyables comestibles » ou « incredible edible » dans leur langue d’origine, puisque l’initiative nous vient d’Angleterre.

Imaginée au départ dans la ville de Todmorden, l’idée se répand maintenant en France. Elle promeut le partage et l’autosuffisance. N’importe qui peut adhérer au mouvement. Il suffit de planter ou d’aider à planter des comestibles, par exemple dans des bacs à fleurs publiques (mais il vous faut auparavant l’autorisation des autorités). Les légumes ainsi plantés sont gratuits et à la disposition de tous. N’importe qui peut en cueillir un pour se nourrir.

Ainsi, l’abondance devient synonyme de partage et de travail commun. Ces gens jardinent et entretiennent les incroyables comestibles gratuitement, sur leur temps libre, et ne demandent que du partage en échange. Selon eux, une commune peut tout à fait devenir autosuffisante par et grâce à ses habitants.

D’aucuns objecteront que les légumes peuvent être volés, mais puisqu’ils sont mis gratuitement à la disposition de tous, pourquoi le seraient-ils ? Le but étant aussi d’impliquer les villageois, les habitants, autrement dit tous les gens, dans ces actions. Au-delà du désir de partager un bon moment, il y a aussi celui de partager des connaissances et d’apprendre, de travailler ensemble et de se responsabiliser quant à la nature et à la planète. La responsabilité d’un futur moins pollué et polluant devenant ainsi celle de tous, chacun pouvant apporter sa pierre à l’édifice.

Sur internet, le site français http://www.incredible-edible.info présente la démarche ainsi que les différents groupes régionaux existant.  

Le site anglais, http://www.incredible-edible-todmorden.co.uk/localfood, parle quant à lui de nourriture locale et invite les internautes à des journées de rencontre et de plantation. Dans la partie herboriste, on peut également trouver quelques recettes médicinales. Ils ont aussi un groupe sur facebook.

En outre, cette intéressante interview (http://www.architecturecentre.net/docs/debate/projects/?Incredible+Edible+Todmorden%3A+an+interview+with+Pam+Warhurst/0:1168:36) montre comment l’idée est venue à l’une de ses principaux protagonistes ; elle y explique ce qu’elle avait en tête au départ et comment l’idée s’est peu à peu développée puis répandue dans le monde.

Si tous se mettent à partager et à échanger autour de plantations, peut-être une agriculture urbaine pourra-t-elle se développer et, au final, une autosubsistance plus respectueuse de la nature, autant humaine que végétale, verra le jour.

Let’s begin a new world / Mettons en marche un nouveau monde

engflag Enslavement of workers is made, as so well suggested by Huxley, by consumption and amusement. As the world is losing its essence, ideals slowly disappearing, meaning of things is replaced by something else… an endless row of pleasures, satisfaction becoming the only aim. Push the masses but give them some unreachable pseudo dream… not the dream of an ideal, of a desire of achievement and enhancement, no, just daze them with more and more stupid and soothing shows, give them to see how low and unworthy can become their kind, making them feel better than these human beings… take back some of their comfort, but leave them some, and put under their eyes what we call today “success”. Trim their possibilities while letting them have some consumption and amusement and you could take them where you want. As long as people can buy themselves the last fashioned cellular phone, which will be out in few months, you could lead them the way you want. Desire creates need. Need creates longing. Longing creates consumption. Always having more, having what the others have… We have made our world an atrophied one, full of avidity without prospect.

Is another way possible ? Cannot we reduce these needs created by publicists and companies? Cannot we consummate differently, by example in fixing what we own more than throwing it away when we’re tired of it?

Cannot we focus on something else, an intellectual satisfaction, a mental achievement? Getting back the taste of simple things, seeing again the beauty around us, reconnecting with the world… seeing again the beauty of the world, yes, as the beauty of a winter morning sky, rays of light reflecting on leaves, and even on cities, some drops of beauty can be found… the light playing on the asphalt road, the snowflakes on the roofs, the shape of a tree on dusk… Time is flying, yes, but if we domesticate it again, perhaps we’ll have an ounce of happiness and satisfaction.

We should stop to focus on useless desires as soon as our basics and crucial needs are satisfied. Not erase all desires, no, but just put them on prospect. Give them back the place they deserve and not the place we assign them. Possession is not happiness and never was.

We are not speaking about removing comfort, on the contrary. We are just speaking about finding a comfort everyone can reach, so that everybody can have an inch of satisfaction. We are speaking about to control our archaic drives which make possession the answer to all problems.

We have to open our mind, see higher, further, beyond material. To find a balance between things and people, and put people at the center of our preoccupation, giving them back the place they deserve. A branded bag will never replace a friendly human being.

Let’s stop the material pursuance of a happiness that is not ours already and never will be. Let’s create something else. Let’s create a new world and a new way of being.

traitSeparation-538d3

frenchflag L’asservissement de la masse sociale et salariale passe, comme le suggérait si bien Huxley, par la consommation et le divertissement. Le monde perdant de sa substance, les idéaux disparaissant lentement, il faut remplacer le sens par autre chose… une suite sans fin de plaisirs, l’unique but étant la satisfaction. Pressez la masse mais donnez-lui du pseudo rêve accessible… non pas celui d’un idéal, d’un désir d’accomplissement et d’amélioration, non, abrutissez-la avec des jeux de plus en plus idiots et lénifiants, donnez-lui à voir la bassesse que peuvent atteindre ses semblables, qu’elle se sente à part et meilleure que ce qui l’entoure… reprenez-lui de son confort, mais laissez-lui en, et mettez-lui sous les yeux des images de ce qui est devenue la « réussite ». En rognant ses possibilités tout en lui conservant un peu de consommation et de divertissement, vous l’emmènerez où vous voudrez. Tant que les gens pourront s’offrir le dernier téléphone portable à la mode, qui sera démodé dans deux mois, vous pourrez les mener là où bon vous semble. Le désir crée le besoin. Le besoin crée l’envie. L’envie crée la consommation. Toujours avoir plus, avoir ce que l’autre a… Nous avons fait de notre monde un monde atrophié, rempli d’avidité sans perspectives.

Une autre manière d’être est-elle possible ? Ne pouvons-nous réduire ces besoins que les publicistes et les entreprises fabriquent de toutes pièces ? Ne pouvons-nous consommer autrement, en réparant ce que nous possédons plutôt qu’en le jetant une fois lassé ? Ne pouvons-nous nous centrer sur autre chose, une satisfaction spirituelle, un accomplissement mental ? Retrouver le goût des choses simples, savoir voir la beauté qui nous entoure, se reconnecter avec le monde… retrouver la beauté simple des choses, oui, comme la beauté du ciel un matin d’hiver, les rayons lumineux qui se reflètent sur les feuilles, et même dans les villes, quelques gouttes de beauté peuvent encore se recueillir… la lumière jouant sur l’asphalte, les flocons éphémères sur les toits, la silhouette d’un arbre dans le crépuscule… Le temps file, oui, mais en le réapprivoisant, peut-être une once de bonheur et de satisfaction nous sera-t-elle donnée.

Il faudrait arrêter de se concentrer sur des désirs inutiles dès le moment où nos besoins fondamentaux sont satisfaits. Non pas supprimer tous les désirs, non, mais les remettre en perspective. Leur redonner la place qu’ils méritent et non celle qu’on leur attribue aujourd’hui. La possession n’est pas le bonheur et ne l’a jamais été.

Aucune idée de suppression de confort, au contraire. Mais celle de trouver un confort qui soit accessible à tous, afin que tous ait une base de satisfaction.

Contrôler ces pulsions archaïques et reptiliennes, qui font de la possession le remède à tous les maux.

Il faut élargir notre portée spirituelle, voir plus haut, plus loin, au-delà de la matière.

Trouver un équilibre entre les choses et les gens, et remettre ces derniers au centre des préoccupations, leur redonner la place qu’ils méritent. Un sac de marque ne remplacera jamais une compagnie humaine amicale.

Arrêtons la poursuite matérielle d’un bonheur qui ne sera jamais nôtre et qui ne l’est déjà pas. Créons autre chose. Créons un nouveau monde et une nouvelle manière d’être.

An interesting website / Un site intéressant

 Today, one website has drawn our attention: http://www.commentreparer.com/ (meaning « how to repair? »).

It is, unfortunately for our English speaking readers, a French site, but the idea is a worldwide one: this site suggests us to repair our objects whereas to buy some new ones when there is a little problem.

It is also following the idea of cradle to cradle, meaning it would be better if we begin to make objects we can use a long time and re-use to do other things when they are dead. Our thing does not have to be thrown away and to add pollution to the planet. We can whereas repair or transform it. We can use the material or some of the components to repair or create other objects. We can recycle it by ourselves.

As a simple example, if one of your new tee-shirt is torn, will you just throw it into the garbage? You just need a needle and a thread, take five minutes and put a few stitches in it.

This site also presents us the idea of the “scheduled obsolescence”. It means that our common objects are built to die really fast. But we, consumers, are part of this program: manufacturers and marketing play hand by hand to show us the way we have to take, creating and fueling our desire. We are like children: we desire something we do not really need. It is like a new toy we want. We will be satisfied ten minutes and be bored twenty minutes later. An object is just an object, it is not a piece of happiness we can buy. An object does not bring us happiness. On the contrary, marketing fuels our desire to change and to possess the new items that have nothing really innovating. And stop to consume will not harm us. Sometimes, stop to consume will give us more happiness and time to spend doing what we really like with people we love.

Stop the wild consumption will not either halt innovations or creativity. It will not halt progress or comfort. It is just an idea manufacturers try to put in our head, pushing us again to follow their path of consumption.

So, stop five minutes and look around you: do you really need the last device of this famous brand? Or does your last one still perfectly work? If your last one is broken, cannot you repair it?

This site explains a lot of things and gives you good reasons to stop to greedily consume.

Our resources will not be endless and one day we will have to restrain ourselves. If we do not really need something, it is clear: we do not have to buy it.

Aujourd’hui, un site a retenu mon attention: http://www.commentreparer.com/.

Malheureusement pour nos lecteurs de langue anglaise, c’est un site français, mais l’idée est universelle : ce site suggère de réparer nos objets plutôt que d’en acheter de nouveaux lorsqu’ils ont un petit problème.

Ce site suit aussi l’idée du cradle to cradle (berceau à berceau), c’est-à-dire qu’il serait mieux pour tout le monde si nous commencions à construire des objets que nous pouvons utiliser durant une longue période et réutiliser pour faire autre chose lorsqu’ils deviennent totalement inutilisables. Nos possessions n’ont pas besoin d’être jetées et d’ajouter plus de pollution à celle qui existe déjà. Nous pouvons soit les réparer soit les transformer. Nous pouvons réutiliser les matériaux ou certains des composants pour réparer ou créer d’autres objets. Nous pouvons recycler par nous-mêmes.

En guise d’exemple simple, si l’un de vos nouveaux T-shirts est brusquement déchiré, allez-vous le jeter à la poubelle ? Vous avez juste besoin d’une aiguille, d’un fil et de cinq minutes pour y faire quelques points.

Ce site nous présente aussi la théorie de l’obsolescence programmée. Cette théorie prétend que nos possessions usuelles sont construites pour « mourir » très rapidement. Mais nous, consommateurs, faisons aussi partie du programme : industriels et marketing marchent main dans la main pour nous montrer la route à suivre, créant et alimentant notre désir. Nous sommes comme des enfants : nous désirons des choses dont nous n’avons pas vraiment besoin. Ce serait comme de vouloir un nouveau jouet. Nous serons satisfaits dix minutes et ennuyés vingt minutes plus tard. Un objet est juste un objet, ce n’est pas un morceau de bonheur que nous pourrions acheter. Un objet ne procure pas le bonheur. Bien au contraire, le marketing alimente notre désir de changer et de posséder de nouveaux objets qui n’ont rien de vraiment innovant. Et arrêter de consommer ne va pas nous faire de mal. Parfois même, arrêter de consommer nous apportera plus de bonheur et nous donnera le temps de faire ce que nous aimons entourés des gens que nous aimons.

Arrêter la consommation effrénée ne va pas non plus empêcher les innovations ni mettre un frein à la créativité. Cela ne va pas empêcher le progrès ni le confort. C’est juste une idée que les industriels tentent de nous mettre dans la tête, pour nous pousser à suivre leur voie de consommation.

Alors faites une pause et regardez autour de vous : avez-vous vraiment besoin de ce dernier item à la mode ? Ou le vôtre fonctionne-t-il toujours parfaitement ? Et s’il est cassé, ne pouvez-vous pas le réparer ?

Ce site explique beaucoup de choses et vous donne de bonnes raisons d’arrêter la consommation avide. Nos ressources ne seront pas éternelles et un jour il nous faudra nous restreindre. Si nous n’avons pas vraiment besoin de quelque chose, la solution est claire : nous n’avons pas besoin de l’acheter.

Fashion nails

 In this moment, fashion is all about nails polishes and what you can do with them. There was a time the only game you could play was the colors game… now, you can choose between so much options you won’t have enough days on a year to taste them all…

So let’s begin with the two big spots of this past year: the crackle nail polish and the magnetic nail polish.

Principles are simple: the crackle nail polish gives your nails a crackle effect and the magnetic nail polish creates simple designs thanks to a magnet.

First, you have to choose a normal nail polish with a color that will be used as a base. Select it carefully. If you use a dark color, you’ll have to use a crackle nail polish a little lighter if you want the effect to be well visible, and vice versa. It’s better to apply a light color as a base and to add the special effects nail polish on it. The magnetic nail polish can be applied alone or on another color base. You need to have a magnet to create the magnetic effect, either a normal or a specific one (you can find several to create different designs: waves, vertical or horizontal lines, stars).

The crackle nail polish will give you a rock’n’roll effect on the beach this summer.

Apply your normal nail polish on your nails. You can apply two coats but in general one is convenient. Let’s dry the nail polish and when it’s done, apply your crackle nail polish. The gesture has to be quick and flowing. Put slightly your brush on the beginning of your nail, manage to spread out your brush bristles in sort they cover the entire surface of your nail and apply the nail polish. One gesture and one coat are enough. If you do it more than once the crackle won’t be as perfect as you want it to be.

Just wait the nail polish to dry. You’ll see quite quickly the nail polish forswears. This creates a design like leopard fur, the first color appearing between the crackle.

If you want, you can add a coat of limpid nail polish to enhance the effect and give your nails a sparkle touch.

The magnetic nail polish works the same but you have to apply two coats. Apply first a slightly one and let’s it dry. When it’s done, apply another coat; do not wait and put your magnet some millimeters above your nail. Wait between five and ten seconds. The magnet will attire the magnetic particles and creates a design. If you use a normal magnet, put the magnet on the edge of your nail and you’ll obtain a gradation; if you use a special one, put it above and you’ll obtain the design appearing on your magnet. You can play with colors too: apply first one color and second your magnetic nail polish. In this case, your nails will show a colored design different from the color of your base.

One important thing to remember is: “do not shake”.

The advantage is that the magnetic nail polish dries very fast.

Here too you can apply a coat of limpid nail to shine a little more…

So, wanna play?

Crackle nail polish by Leiny

 En ce moment, la mode tourne autour des vernis et de ce que l’on peut en faire. Fut un temps où les seuls jeux possibles étaient ceux des couleurs… maintenant, tant d’options sont disponibles  que vous n’aurez pas assez de jours sur une année pour toutes les tester…

Alors commençons avec les deux incontournables de l’année passée : le vernis craquelé et le vernis magnétique.

Le principe est simple : le vernis craquelé donne à vos ongles un effet craquelé et le vernis magnétique crée des motifs « simples » à l’aide un aimant.

Tout d’abord, il vous faut choisir un vernis coloré « ordinaire » qui sera utilisé comme base. Sélectionnez-le soigneusement. Si vous choisissez une couleur sombre, il vous faudra employer un vernis « spécial » un peu plus lumineux pour que les effets soient bien visibles, et vice versa. Il vaut mieux appliquer une couleur lumineuse, claire, en tant que base et ajoutez le vernis à effets par-dessus. Le vernis magnétique peut être appliqué seul ou sur une autre couleur. Il est nécessaire d’avoir un aimant sous la main pour créer l’effet magnétique, soit un aimant normal soit un aimant spécifique (quelques aimants spécifiques existent, permettant de dessiner des vagues, des lignes horizontales ou verticales ainsi que des étoiles).

Le vernis craquelé vous donnera un petit côté rock’n’roll sur la plage cet été.

Appliquez votre vernis « ordinaire ». Vous pouvez en mettre deux couches mais en général une seule suffit. Laissez-là  bien sécher et lorsqu’elle est totalement sèche, appliquez votre vernis craquelé. Le geste doit être à la fois rapide et souple. Posez votre pinceau au commencement de votre ongle, près de la peau, arrangez-vous pour que les poils du pinceau recouvrent entièrement sa surface alors que vous ramenez le pinceau vers l’extérieur. Une application et une seule couche sont suffisantes. Si vous répétez le geste plusieurs fois le rendu ne sera pas aussi satisfaisant que vous le désirez.

Attendez que le vernis sèche. Assez rapidement vous verrez les craquelures se former. Cela crée un dessin ressemblant un peu à la fourrure d’un léopard, la couleur de la base apparaissant entre les craquelures.

Vous pouvez ajouter une couche de vernis transparent pour renforcer l’effet et donner à vos ongles un peu de brillant.

Le vernis magnétique fonctionne de la même manière mais il vous faudra appliquer deux couches. Tout d’abord appliquez une légère couche et laissez-là sécher. Lorsqu’elle l’est, appliquez une seconde couche ; il faut alors être très rapide et approcher votre aimant de quelques millimètres au-dessus de votre ongle. Attendez entre cinq et dix secondes. L’aimant va attirer les particules magnétiques à la surface, ce qui va créer un dessin. Si vous utilisez un aimant « normal », posez-le contre le bord de votre ongle (sans toutefois le toucher) et vous obtiendrez un joli dégradé ; si vous utilisez un aimant « spécial », posez-le légèrement au-dessus de l’ongle (toujours sans le toucher) et vous obtiendrez le dessin figurant sur l’aimant. Vous pouvez aussi jouer avec les couleurs : appliquer une première couleur et ensuite votre vernis magnétique d’un ton différent. Dans ce cas, vos ongles arboreront un dessin coloré qui ressortira sur la couleur de votre base.

Une règle importante à retenir : il ne faut pas trembler.

L’avantage de ce vernis est qu’il sèche très vite.

Ici aussi vous pouvez ajouter une couche de vernis transparent pour briller un peu plus…

Alors, envie de jouer ?

 

Quelques changements…

La période estivale entraînant parfois certains changements, quelques-uns vont survenir sur ce site… Nous vous proposons en effet de retrouver des articles à la fois en anglais et en français, afin que tous les lecteurs puissent être satisfaits, et ce dès aujourd’hui… Pour commencer, un petit article très « estival », en anglais… N’hésitez pas à laisser vos commentaires. La traduction suivra d’ici quelques jours.

Deux heures dans un train pour n’arriver nulle part…

Il est près de dix-sept heures à la gare de Bercy, à Paris. Le numéro du quai vient de s’afficher. Les gens s’ébranlent, faisant la queue pour composter leur billet. La file s’étire le long du quai, chacun montant dans le wagon de sa préférence.
A dix-sept heures treize, le train doit s’ébranler. Son terminus est à Dijon centre, quelques deux heures plus tard. Dix-sept heures treize, le train démarre. Il fait à peine deux tours de roues qu’il est déjà à l’arrêt. Le quai est toujours visible. Une annonce prévient les voyageurs qu’un problème de locomotive provoque l’arrêt et qu’ils seront tenus au courant.
Avec dix bonnes minutes de retard le train reprend sa marche. Il roule peu de temps et s’arrête. Il roule et s’arrête. Il roule et s’arrête. Les passagers soupirent, se regardent, tentent de se perdre dans leur livre; les minutes s’étirent. Au bout d’un temps qui finit par se faire très long, une autre annonce apprend aux voyageurs qu’en effet, la locomotive a un grave problème. Il est près de dix-huit heures lorsque les pauvres voyageurs apprennent qu’il va leur falloir retourner à la gare de Bercy pour prendre le train de dix-huit heures treize qui, heureusement, les y attend. Si tant est qu’un retour est possible, car au même moment le train repart, et non en arrière. Il avance quelques kilomètres avant de s’arrêter pour la énième fois. Les dix-huit heures treize sont très vite atteintes. Puis largement dépassées. Une autre annonce impersonnelle appelle tous les agents SNCF à rejoindre le contrôleur en queue de train… Les voyageurs sont laissés dans l’expectative. D’ailleurs, pas un seul contrôleur en vue qui pourrait proposer un peu d’eau aux malchanceux qui n’avaient qu’une heure de route devant eux et ont oublié leur bouteille…
L’attente se prolonge. Les passagers se lèvent, font les cent pas, se parlent et blaguent. Au moins chacun garde son calme et tente d’en tirer le meilleur parti. Le train de dix-huit heures treize s’éloigne des esprits. Il est au moins dix-huit heures quarante et les voyageurs ne savent toujours pas ce qui va leur arriver.
Enfin, on leur apprend que le train va être remorqué jusqu’à la gare dans une dizaine de minutes.
Autant dire que la SNCF et le temps ne sont pas bons amis. Plus de dix minutes s’écoulent sans que rien ne se produise, sans que rien ne soit appris de plus aux passagers. Ces derniers ne sont-ils bons qu’à ouvrir leur portefeuille?
Aux environs de dix-neuf heures le train repart. En sens arrière cette fois-ci. Il est bel et bien remorqué. Les informations filtrent à peine, il faut courir aux renseignements pour en avoir une poignée. Les voyageurs devront s’entasser dans le dix-huit heures treize, hélas pour ses passagers toujours à quai, ou dans le dix-neuf heures treize. Ce dernier aura peut-être la chance d’être à l’heure.
Il doit être environ dix-neuf heures dix lorsque le train s’arrête en gare. La débandade se poursuit. Le train de dix-huit heures treize est évidemment bondé, un agent dit aux gens de monter et de se serrer, ils n’ont pas le choix. Pour arracher quelques informations à qui que ce soit, c’est la galère, c’est le cas de le dire. Personne ne sait rien, c’est à peine si l’on sait quelles gares seront desservies par ces trains. Les contrôleurs et les agents se renvoient les gens, jolies passes.
Pour ceux qui ne peuvent plus partir ce soir-là, il faut encore faire la queue afin d’échanger son billet. Le personnel, à peine aimable, remarque désagréablement que le ticket n’est pas composté. Bien entendu le billet l’est.
Encore une fois, la SNCF fait preuve de sa compétence. Si la locomotive était déjà en mauvais état lors du départ, pourquoi le train a-t-il roulé aussi longtemps? Ne pouvait-il être aussitôt ramené en gare? Pourquoi faire patienter les gens sans les tenir informés de la situation? Pour éviter un esclandre? Ou parce que personne dans le train ne maîtrise rien et que la situation, encore une fois, échappe à la SNCF?
La farce du transport ferroviaire se poursuit donc. Cette année, comme toutes les autres, les billets ont encore augmenté. Les voyageurs payent pour arriver avec plus de trois heures de retard. Personne ne leur propose de compensation. Ils sont entassés comme du bétail et traités comme tel.
Lorsque l’usager paye, il est en droit d’attendre un service décent derrière, ce qui est de moins en moins le cas.

Si vous avez rencontré ce genre de problème ou que vous l’expérimentez constamment, n’hésitez pas à laisser un message ici. N’hésitez pas non plus à vous rendre sur le site http://www.associationsosvoyages.com et à leur envoyer un mot relatant vos mésaventures.
Peut-être qu’en associant leur mécontentement et leur ras-le-bol, les passagers obtiendront un jour gain de cause…

Un peu de poésie dans un monde de brutes…

Je laisse derrière moi les oripeaux de la haine et pose le pied sur le chemin de l’oubli, lisse comme aux premières heures du jour…
Sur le chemin du renouveau, là où les papillons dansent avec la lumière, j’abandonne les écailles du passé pour parfaire ma mue.
Sur le chemin de l’espoir, déchirant ma chrysalide de douleur, je deviens autre.
Nouvelle, pleine de larmes mais sans colère, je lève la tête vers les étoiles et m’abreuve d’espérance. Le chemin scintille devant moi, me tendant ses bras, et le vent me murmure les multiples autres aventures… possibles, uniquement, si j’accepte de les saisir.
J’ouvre les bras et m’ouvre au monde. Je veux vivre.

B. Jaël

Scandales et présidentielles

Une suite de scandales avant les présidentielles, n’est-ce pas pour le moins étrange ? Qu’une ou deux affaires louches éclatent, pourquoi pas, mais une série à n’en plus finir, éliminant de ce fait les adversaires les plus vraisemblables ?

Au moment où le bruit se met à circuler que Michèle Alliot-Marie pourrait faire une bonne candidate pour la Présidence, brusquement une affaire surgit. MAM n’a pas profité des deniers publics pour se rendre sur son lieu de vacances, loin de là, mais elle a malheureusement profité de l’avion d’un ami… ami qui serait un proche de l’ancien président tunisien, alors même que la Tunisie est en pleine révolte. Comme c’est pratique ! Ni une ni deux, le parti la soutient à demi-mots quelque temps, mais évidemment des faits de plus en plus condamnables sont découverts sur ses proches. Lorsque l’on part en vacances, se sent-on responsable des actes de ses parents ? Pas nécessairement. Chacun vit sa vie comme il l’entend. Mais ce seront ces derniers faits qui la feront tomber. MAM devra rendre son tablier. Et un adversaire en moins.

Rama Yade, avec un poste à l’Unesco, a osé faire un commentaire personnel sur le départ de Borloo du parti actuellement au gouvernement. On lui fait gentiment savoir qu’elle risque de perdre sa place si elle ne la met pas en veilleuse. Le pays de la liberté, nous a-t-on dit ?

C’est aussi à la même époque que reprend le procès de Villepin. Qu’il soit coupable ou pas, c’est à la justice de trancher. Mais n’est-ce pas une fois de plus bien pratique que ce procès reprenne juste avant les présidentielles, au moment où les candidats commencent à se faire connaître et à dévoiler leur programme politique ?

Et enfin, le dernier scandale en date, celui de Dominique Strauss-Kahn. DSK qui se fait prendre aux Etats-Unis, où tout le monde sait que lors d’un procès, il vaut mieux plaider coupable même lorsque l’on est innocent… car il vaut mieux payer une forte somme et ressortir libre plutôt que de risquer la prison pour son innocence. N’est-ce pas terriblement merveilleux pour ceux qui restent en place ? Et qui voient, encore une fois, l’adversaire le plus sérieux se faire éliminer. Avec un tel scandale, même un innocent aurait du mal à revenir briguer la Présidence…

Alors que la France est censée être le pays de la liberté, on constate de plus en plus que ceux qui ont des idées différentes ou qui sont perçus comme une menace ont une fâcheuse tendance à disparaître de la scène politique… Faire de la politique en France serait-il devenu si dangereux aujourd’hui ?

Neverwhere ou le Londres d’en bas…

Neverwhere… Nulle part, pour un lieu d’en bas…

Richard, jeune homme classique, bien sous tous rapports, voit brusquement sa vie basculer. Un soir, une jeune fille lui tombe dans les bras. Couverte de sang, elle semble tout droit sortie d’un mur. Dès ce moment, et après la disparition de la mystérieuse inconnue, l’existence de Richard change. Et ne sera plus jamais la même. Richard perd tout ce qui faisait son aimé quotidien : sa fiancée, son travail, son appartement. Il disparaît à la vue des gens, devenant peu à peu comme transparent.

Et c’est ainsi que Richard découvre le Londres d’en bas. Il y retrouvera sa mystérieuse inconnue, y rencontrera de multiples individus tous plus étranges les uns que les autres, et s’engagera dans un long périple avec l’espoir de reconquérir le monde d’en haut.

La traduction de ce roman de Neil Gaiman dans la collection J’ai Lu est excellente. Gaiman nous offre une écriture envoûtante qui entraîne le lecteur avec Richard dans les tréfonds invisibles aux communs. Il nous fait plonger avec ces êtres différents, divergents, rejetés dans les égoûts ; traverser des endroits que personne ne soupçonne, en des lieux sombres, souterrains, humides ; découvrir les marchés flottants, qui ne se tiennent jamais sur la même place ; emprunter des ponts de ténèbres et se heurter à des êtres redoutables…

L’immersion est plus qu’aisée, puisque dès les premières lignes, le lecteur se trouve happé dans l’histoire.

Vous aussi, rejoignez donc le Londres d’en bas pour quelques heures et partagez le frisson des héros, qui vous embrassera en quelque moment et en quelque lieu que ce soit, dès que vous ouvrirez le livre. Vous ne le regretterez pas.

Norouz ou le Nouvel An Perse

Dans la nuit du 20 au 21 mars, les Iraniens fêtent Norouz, la nouvelle année perse. D’origine zoroastrienne, on en trouve les premières mentions sous les Parthes et quelques détails de sa célébration sous les Sassanides.

Ce nouvel an est fêté presque partout où sont passés les Perses, en Iran bien entendu, mais aussi au Kurdistan, en Afghanistan, dans certaines parties du Moyen-Orient et de pays de l’ancienne URSS, entre autres. En ce jour, on se souhaite Norouz Mubarak, on célèbre l’arrivée du printemps et on laisse derrière soi les mauvais souvenirs du passé.

La fête se déroule en fait en plusieurs étapes, durant un mois environ. Elle est précédée d’un grand nettoyage de printemps et l’avant-dernier mercredi du mois est fait un feu par-dessus lequel on saute pour se purifier. Il est de bon ton durant cette période de visiter ses parents, ses amis, ses voisins et de passer un moment avec eux.   

Le soir du 20 mars est servi un repas traditionnel, généralement composé de sabzi polo mahi ou riz cuit avec différentes fines herbes et du poisson, de ashe reshteh ou soupe aux nouilles et de baghlava au dessert. La soupe aux nouilles est très consistante et se compose de nouilles, de feuilles et condiments au choix (épinards, oignons, curcuma, citron, cumin) et de lait caillé ou, à défaut, de crème fraîche. On peut y ajouter des lentilles, des haricots rouges, des dattes, des noisettes… la recette diffère un peu suivant les cuisiniers.

La table est soigneusement dressée avec les Haft Sîn, sept objets dont le nom commence par la lettre « S » (sîn en persan). Ces objets ont valeur symbolique, ils sont associés aux sept symboles de la création et aux sept mortels les protégeant. Les objets ne sont pas fixes, chacun peut choisir ceux qu’il préfère. On peut ainsi retrouver sur la table sîr (ail) pour la médecine, sîb (pommes) pour la beauté et la santé, senjed (fruit du jujubier) pour l’amour, serkeh (vinaigre) pour l’âge et la patience, sekkeh (pièces) pour la prospérité, samanu (pâte sucrée à base de germe de blé) pour l’abondance, sabzeh (germes de graminées poussant dans un plat) pour la nature et la renaissance… D’autres objets usuels peuvent également s’y retrouver, telles des bougies allumées pour le bonheur, des pâtisseries, de l’eau de rose (pouvoir magique nettoyant), un livre sacré ou de poésie, un bol d’eau avec une orange représentant la terre dans l’espace… L’installation des Haft Sîn est l’un des événements principaux de cette journée. Parfois des cadeaux sont échangés entre les convives.

Treize jours après, un autre jour de fête a lieu en plein air. Pour conjurer le mauvais sort et éviter la malchance, il faut sortir et aller pique-niquer dehors.

Le Nouvel An perse plonge ses racines dans la nuit des temps. Les symboles ancestraux sont conservés et les ancêtres, quelque part, continuent de vivre à travers la célébration qu’ils ont laissée.

 

→ http://fr.wikipedia.org/wiki/Norouz

 

« Older entries