Incredible edible / Les incroyables comestibles

engflag Some initiatives fully imaginative and focused on sharing exist today to change our consummate way. These last days, we are beginning to hear about “incredible edible”, coming from England.

The idea was born in Todmorden town and is now spreading in France and in the world. It is promoting sharing and self-sufficiency. Anybody can join the action. You just have to plant or help to plant edible, for example in public flower pots (but you need the authorities’ agreement for doing this). The plants are free and everybody can seize one of them to eat.

This way, profusion becomes synonymous of sharing and common work. These people are gardening and supporting the incredible edible for free, on their spare time, and only want sharing in exchange. In their mind, a town can become self-sufficient thanks to its inhabitants.

Some will object that vegetables can be stolen, but as they are free for everybody, why should they be? The aim is to involve villagers, inhabitants, at last as many people as possible. Beyond a desire of sharing a good moment, there is also the idea to share knowledge and to learn, to work together and to become aware of our responsibilities regarding the nature and our planet. A less polluted and less polluting future becomes our common responsibility, everyone making a contribution.

On internet, the French site http://www.incredible-edible.info/ shows the process and presents the different existing groups by regions.

The English site, http://www.incredible-edible-todmorden.co.uk/localfood, talks about local food and invites people to meeting and planting days. In an herbalist part, some healing recipes can be found. They also have a facebook group.

Moreover, this interesting interview (http://www.architecturecentre.net/docs/debate/projects/?Incredible+Edible+Todmorden%3A+an+interview+with+Pam+Warhurst/0:1168:36) shows how the idea was born; one of its principal “mothers” explains what she was thinking about and how the idea grew up and spread into the world.

If everyone begins to share and exchange around plantings, maybe an urban farming could develop and, at last, a subsistence farming more respectful of nature, as much human as plant and animal life, will exist.   

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frenchflag  Quelques initiatives communes pleines d’imagination et axées sur le partage existent pour changer notre manière de consommer. Ces derniers jours, on commence à parler « d’incroyables comestibles » ou « incredible edible » dans leur langue d’origine, puisque l’initiative nous vient d’Angleterre.

Imaginée au départ dans la ville de Todmorden, l’idée se répand maintenant en France. Elle promeut le partage et l’autosuffisance. N’importe qui peut adhérer au mouvement. Il suffit de planter ou d’aider à planter des comestibles, par exemple dans des bacs à fleurs publiques (mais il vous faut auparavant l’autorisation des autorités). Les légumes ainsi plantés sont gratuits et à la disposition de tous. N’importe qui peut en cueillir un pour se nourrir.

Ainsi, l’abondance devient synonyme de partage et de travail commun. Ces gens jardinent et entretiennent les incroyables comestibles gratuitement, sur leur temps libre, et ne demandent que du partage en échange. Selon eux, une commune peut tout à fait devenir autosuffisante par et grâce à ses habitants.

D’aucuns objecteront que les légumes peuvent être volés, mais puisqu’ils sont mis gratuitement à la disposition de tous, pourquoi le seraient-ils ? Le but étant aussi d’impliquer les villageois, les habitants, autrement dit tous les gens, dans ces actions. Au-delà du désir de partager un bon moment, il y a aussi celui de partager des connaissances et d’apprendre, de travailler ensemble et de se responsabiliser quant à la nature et à la planète. La responsabilité d’un futur moins pollué et polluant devenant ainsi celle de tous, chacun pouvant apporter sa pierre à l’édifice.

Sur internet, le site français http://www.incredible-edible.info présente la démarche ainsi que les différents groupes régionaux existant.  

Le site anglais, http://www.incredible-edible-todmorden.co.uk/localfood, parle quant à lui de nourriture locale et invite les internautes à des journées de rencontre et de plantation. Dans la partie herboriste, on peut également trouver quelques recettes médicinales. Ils ont aussi un groupe sur facebook.

En outre, cette intéressante interview (http://www.architecturecentre.net/docs/debate/projects/?Incredible+Edible+Todmorden%3A+an+interview+with+Pam+Warhurst/0:1168:36) montre comment l’idée est venue à l’une de ses principaux protagonistes ; elle y explique ce qu’elle avait en tête au départ et comment l’idée s’est peu à peu développée puis répandue dans le monde.

Si tous se mettent à partager et à échanger autour de plantations, peut-être une agriculture urbaine pourra-t-elle se développer et, au final, une autosubsistance plus respectueuse de la nature, autant humaine que végétale, verra le jour.

Let’s begin a new world / Mettons en marche un nouveau monde

engflag Enslavement of workers is made, as so well suggested by Huxley, by consumption and amusement. As the world is losing its essence, ideals slowly disappearing, meaning of things is replaced by something else… an endless row of pleasures, satisfaction becoming the only aim. Push the masses but give them some unreachable pseudo dream… not the dream of an ideal, of a desire of achievement and enhancement, no, just daze them with more and more stupid and soothing shows, give them to see how low and unworthy can become their kind, making them feel better than these human beings… take back some of their comfort, but leave them some, and put under their eyes what we call today “success”. Trim their possibilities while letting them have some consumption and amusement and you could take them where you want. As long as people can buy themselves the last fashioned cellular phone, which will be out in few months, you could lead them the way you want. Desire creates need. Need creates longing. Longing creates consumption. Always having more, having what the others have… We have made our world an atrophied one, full of avidity without prospect.

Is another way possible ? Cannot we reduce these needs created by publicists and companies? Cannot we consummate differently, by example in fixing what we own more than throwing it away when we’re tired of it?

Cannot we focus on something else, an intellectual satisfaction, a mental achievement? Getting back the taste of simple things, seeing again the beauty around us, reconnecting with the world… seeing again the beauty of the world, yes, as the beauty of a winter morning sky, rays of light reflecting on leaves, and even on cities, some drops of beauty can be found… the light playing on the asphalt road, the snowflakes on the roofs, the shape of a tree on dusk… Time is flying, yes, but if we domesticate it again, perhaps we’ll have an ounce of happiness and satisfaction.

We should stop to focus on useless desires as soon as our basics and crucial needs are satisfied. Not erase all desires, no, but just put them on prospect. Give them back the place they deserve and not the place we assign them. Possession is not happiness and never was.

We are not speaking about removing comfort, on the contrary. We are just speaking about finding a comfort everyone can reach, so that everybody can have an inch of satisfaction. We are speaking about to control our archaic drives which make possession the answer to all problems.

We have to open our mind, see higher, further, beyond material. To find a balance between things and people, and put people at the center of our preoccupation, giving them back the place they deserve. A branded bag will never replace a friendly human being.

Let’s stop the material pursuance of a happiness that is not ours already and never will be. Let’s create something else. Let’s create a new world and a new way of being.

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frenchflag L’asservissement de la masse sociale et salariale passe, comme le suggérait si bien Huxley, par la consommation et le divertissement. Le monde perdant de sa substance, les idéaux disparaissant lentement, il faut remplacer le sens par autre chose… une suite sans fin de plaisirs, l’unique but étant la satisfaction. Pressez la masse mais donnez-lui du pseudo rêve accessible… non pas celui d’un idéal, d’un désir d’accomplissement et d’amélioration, non, abrutissez-la avec des jeux de plus en plus idiots et lénifiants, donnez-lui à voir la bassesse que peuvent atteindre ses semblables, qu’elle se sente à part et meilleure que ce qui l’entoure… reprenez-lui de son confort, mais laissez-lui en, et mettez-lui sous les yeux des images de ce qui est devenue la « réussite ». En rognant ses possibilités tout en lui conservant un peu de consommation et de divertissement, vous l’emmènerez où vous voudrez. Tant que les gens pourront s’offrir le dernier téléphone portable à la mode, qui sera démodé dans deux mois, vous pourrez les mener là où bon vous semble. Le désir crée le besoin. Le besoin crée l’envie. L’envie crée la consommation. Toujours avoir plus, avoir ce que l’autre a… Nous avons fait de notre monde un monde atrophié, rempli d’avidité sans perspectives.

Une autre manière d’être est-elle possible ? Ne pouvons-nous réduire ces besoins que les publicistes et les entreprises fabriquent de toutes pièces ? Ne pouvons-nous consommer autrement, en réparant ce que nous possédons plutôt qu’en le jetant une fois lassé ? Ne pouvons-nous nous centrer sur autre chose, une satisfaction spirituelle, un accomplissement mental ? Retrouver le goût des choses simples, savoir voir la beauté qui nous entoure, se reconnecter avec le monde… retrouver la beauté simple des choses, oui, comme la beauté du ciel un matin d’hiver, les rayons lumineux qui se reflètent sur les feuilles, et même dans les villes, quelques gouttes de beauté peuvent encore se recueillir… la lumière jouant sur l’asphalte, les flocons éphémères sur les toits, la silhouette d’un arbre dans le crépuscule… Le temps file, oui, mais en le réapprivoisant, peut-être une once de bonheur et de satisfaction nous sera-t-elle donnée.

Il faudrait arrêter de se concentrer sur des désirs inutiles dès le moment où nos besoins fondamentaux sont satisfaits. Non pas supprimer tous les désirs, non, mais les remettre en perspective. Leur redonner la place qu’ils méritent et non celle qu’on leur attribue aujourd’hui. La possession n’est pas le bonheur et ne l’a jamais été.

Aucune idée de suppression de confort, au contraire. Mais celle de trouver un confort qui soit accessible à tous, afin que tous ait une base de satisfaction.

Contrôler ces pulsions archaïques et reptiliennes, qui font de la possession le remède à tous les maux.

Il faut élargir notre portée spirituelle, voir plus haut, plus loin, au-delà de la matière.

Trouver un équilibre entre les choses et les gens, et remettre ces derniers au centre des préoccupations, leur redonner la place qu’ils méritent. Un sac de marque ne remplacera jamais une compagnie humaine amicale.

Arrêtons la poursuite matérielle d’un bonheur qui ne sera jamais nôtre et qui ne l’est déjà pas. Créons autre chose. Créons un nouveau monde et une nouvelle manière d’être.

Fashion nails

 In this moment, fashion is all about nails polishes and what you can do with them. There was a time the only game you could play was the colors game… now, you can choose between so much options you won’t have enough days on a year to taste them all…

So let’s begin with the two big spots of this past year: the crackle nail polish and the magnetic nail polish.

Principles are simple: the crackle nail polish gives your nails a crackle effect and the magnetic nail polish creates simple designs thanks to a magnet.

First, you have to choose a normal nail polish with a color that will be used as a base. Select it carefully. If you use a dark color, you’ll have to use a crackle nail polish a little lighter if you want the effect to be well visible, and vice versa. It’s better to apply a light color as a base and to add the special effects nail polish on it. The magnetic nail polish can be applied alone or on another color base. You need to have a magnet to create the magnetic effect, either a normal or a specific one (you can find several to create different designs: waves, vertical or horizontal lines, stars).

The crackle nail polish will give you a rock’n’roll effect on the beach this summer.

Apply your normal nail polish on your nails. You can apply two coats but in general one is convenient. Let’s dry the nail polish and when it’s done, apply your crackle nail polish. The gesture has to be quick and flowing. Put slightly your brush on the beginning of your nail, manage to spread out your brush bristles in sort they cover the entire surface of your nail and apply the nail polish. One gesture and one coat are enough. If you do it more than once the crackle won’t be as perfect as you want it to be.

Just wait the nail polish to dry. You’ll see quite quickly the nail polish forswears. This creates a design like leopard fur, the first color appearing between the crackle.

If you want, you can add a coat of limpid nail polish to enhance the effect and give your nails a sparkle touch.

The magnetic nail polish works the same but you have to apply two coats. Apply first a slightly one and let’s it dry. When it’s done, apply another coat; do not wait and put your magnet some millimeters above your nail. Wait between five and ten seconds. The magnet will attire the magnetic particles and creates a design. If you use a normal magnet, put the magnet on the edge of your nail and you’ll obtain a gradation; if you use a special one, put it above and you’ll obtain the design appearing on your magnet. You can play with colors too: apply first one color and second your magnetic nail polish. In this case, your nails will show a colored design different from the color of your base.

One important thing to remember is: “do not shake”.

The advantage is that the magnetic nail polish dries very fast.

Here too you can apply a coat of limpid nail to shine a little more…

So, wanna play?

Crackle nail polish by Leiny

 En ce moment, la mode tourne autour des vernis et de ce que l’on peut en faire. Fut un temps où les seuls jeux possibles étaient ceux des couleurs… maintenant, tant d’options sont disponibles  que vous n’aurez pas assez de jours sur une année pour toutes les tester…

Alors commençons avec les deux incontournables de l’année passée : le vernis craquelé et le vernis magnétique.

Le principe est simple : le vernis craquelé donne à vos ongles un effet craquelé et le vernis magnétique crée des motifs « simples » à l’aide un aimant.

Tout d’abord, il vous faut choisir un vernis coloré « ordinaire » qui sera utilisé comme base. Sélectionnez-le soigneusement. Si vous choisissez une couleur sombre, il vous faudra employer un vernis « spécial » un peu plus lumineux pour que les effets soient bien visibles, et vice versa. Il vaut mieux appliquer une couleur lumineuse, claire, en tant que base et ajoutez le vernis à effets par-dessus. Le vernis magnétique peut être appliqué seul ou sur une autre couleur. Il est nécessaire d’avoir un aimant sous la main pour créer l’effet magnétique, soit un aimant normal soit un aimant spécifique (quelques aimants spécifiques existent, permettant de dessiner des vagues, des lignes horizontales ou verticales ainsi que des étoiles).

Le vernis craquelé vous donnera un petit côté rock’n’roll sur la plage cet été.

Appliquez votre vernis « ordinaire ». Vous pouvez en mettre deux couches mais en général une seule suffit. Laissez-là  bien sécher et lorsqu’elle est totalement sèche, appliquez votre vernis craquelé. Le geste doit être à la fois rapide et souple. Posez votre pinceau au commencement de votre ongle, près de la peau, arrangez-vous pour que les poils du pinceau recouvrent entièrement sa surface alors que vous ramenez le pinceau vers l’extérieur. Une application et une seule couche sont suffisantes. Si vous répétez le geste plusieurs fois le rendu ne sera pas aussi satisfaisant que vous le désirez.

Attendez que le vernis sèche. Assez rapidement vous verrez les craquelures se former. Cela crée un dessin ressemblant un peu à la fourrure d’un léopard, la couleur de la base apparaissant entre les craquelures.

Vous pouvez ajouter une couche de vernis transparent pour renforcer l’effet et donner à vos ongles un peu de brillant.

Le vernis magnétique fonctionne de la même manière mais il vous faudra appliquer deux couches. Tout d’abord appliquez une légère couche et laissez-là sécher. Lorsqu’elle l’est, appliquez une seconde couche ; il faut alors être très rapide et approcher votre aimant de quelques millimètres au-dessus de votre ongle. Attendez entre cinq et dix secondes. L’aimant va attirer les particules magnétiques à la surface, ce qui va créer un dessin. Si vous utilisez un aimant « normal », posez-le contre le bord de votre ongle (sans toutefois le toucher) et vous obtiendrez un joli dégradé ; si vous utilisez un aimant « spécial », posez-le légèrement au-dessus de l’ongle (toujours sans le toucher) et vous obtiendrez le dessin figurant sur l’aimant. Vous pouvez aussi jouer avec les couleurs : appliquer une première couleur et ensuite votre vernis magnétique d’un ton différent. Dans ce cas, vos ongles arboreront un dessin coloré qui ressortira sur la couleur de votre base.

Une règle importante à retenir : il ne faut pas trembler.

L’avantage de ce vernis est qu’il sèche très vite.

Ici aussi vous pouvez ajouter une couche de vernis transparent pour briller un peu plus…

Alors, envie de jouer ?

 

« Pourquoi partir? Pour mieux revenir »

Comme le dit un proverbe bien connu et diversement attribué, le voyage est constructif à plus d’un titre. Il permet d’abord de se recentrer soi-même, de redécouvrir ses limites et ses besoins, et de renouer avec une certaine simplicité que nous enlève le monde moderne. Partir à l’aventure, c’est abandonner sa sécurité pour affronter un environnement différent. Que ce soit un pays dont l’on ignore la langue, des gens que l’on ne comprend pas, de nouvelles règles auxquelles il faut s’adapter… un voyage est plein de découvertes, non seulement humaines lorsque la communication arrive à se faire, mais surtout personnelles.
Devoir gagner un lieu différent chaque jour rend le voyageur un peu léger, comme s’il était de partout et de nulle part à la fois. Un matin il appartiendra aux ruines qu’il visite, le lendemain il sera partie intégrante de ce petit restaurant familial, et le surlendemain il deviendra particule perdue dans la masse du train qui l’emmènera à son prochain point… En n’appartenant à aucun lieu, le globe-trotteur ne peut que développer sa propre personnalité. Plus il pérégrine et plus il comprend que les choses importantes sont celles qui ne laissent nulle trace, hormis le bonheur relatif au souvenir. Tout être a en tête un moment particulier, presque sacré, condensé d’instant, qui lui a laissé le goût du bonheur. Plus qu’un objet, c’est une pensée souvenir qui contient la plus grande émotion. A part ces instants éphémères, quelles sont les choses qui nous ont le plus touché? Quand on se souvient d’un moment, on se souvient d’une sensation, d’un sentiment, d’une impression, d’une fugacité même… mais éternels.
En voyageant l’être apprend la légèreté. La légèreté des besoins : nourriture du corps et de l’esprit. Une fois ce fondamental comblé, l’âme vagabonde refaçonne sa liberté. La liberté des chemins, lorsque l’explorateur ignore où il sera demain mais qu’il sait qu’il sera quelque part… peut-être, en effet, la route importe-t-elle parfois plus que la destination, mais ne nous leurrons pas : il doit savoir un minimum où porter ses pas.
D’aucuns assimileront cette traversée, de soi et des routes, à une fuite. Peut-être, quelque part, fuit-on la routine et le carcan de la modernité. Peut-être désire-t-on retrouver un souffle perdu, un affranchissement des frontières de l’esprit. On n’est jamais plus soi-même que lorsque l’on voyage. Face aux éléments, aux impondérables, aux imprévus également, le bourlingueur n’a que lui-même et découvre que rien n’est contrôlable. Il comprend qu’il dépend du bon vouloir de la mécanique, du temps, des espaces… et cette prise de conscience, quelque part, est salvatrice. Renoncer à son désir de contrôle pour retrouver le plaisir du moment, de ce qui surgit et émerveille. Le voyageur apprend à se rattacher à son macrocosme tout en s’en détachant. Il apprend que si le corps est entravé, l’esprit ne l’est jamais ; que si la matière retient, la patience est un mal nécessaire pouvant devenir un bien.
En revenant, ce nouveau nomade redécouvre la facilité relative de notre monde civilisé. Tout est accessible, tout est rapide, tout est presque sûr… les frontières sont bien dessinées et bien nettes; on doit se soucier à la fois de peu et de beaucoup, et surtout de beaucoup d’inutile. Le confort est un luxe agréable auquel on s’habitue trop vite.
Lorsque l’aventurier reprend goût à sa routine, il ne tarde pas à désirer repartir : pour être soi-même sans contraintes, n’être empêché par personne, penser et vivre ce qu’il veut, se détacher pour mieux retrouver l’essence de l’univers…
Voyageur serait le plus beau métier du monde.

L’exposition Our Body interdite

L’exposition Our Body, qui aurait dû se tenir jusqu’au 10 mai à l’Espace, 12 boulevard de la Madeleine, a été interdite. Ensemble contre la peine de mort et Solidarité Chine avaient porté plainte pour non respect du corps humain. Encore Events, l’organisateur de l’exposition en France, a décidé de faire appel.
L’exposition a été présentée dans de nombreux autres pays où elle n’a soulevé aucune polémique. Elle a été tenue récemment à Lyon et s’il y avait eu quelques critiques face à la vue de corps humains pour certains présentés par morceaux, l’exposition s’est poursuivie sans problème. Mais sur Paris, la justice a tranché et l’exposition doit fermer ses portes.
N’ayant pu la visiter, je ne peux donc donner mon avis sur la présentation des corps. Cet événement me paraissait intéressant, dans l’idée d’amener à la vue du public une anatomie à laquelle il ne peut d’ordinaire avoir accès. Je trouvais cela éducatif, d’autant que d’après les organisateurs les corps étaient ceux de personnes en ayant fait don à la science. J’appréciais le côté scientifique et un peu inhabituel de l’événement.
Je ne pourrai pas me faire mon propre avis, ce que je trouve regrettable. Maintenant, si la justice apporte la preuve d’une possession et exposition illégales de cadavres, il est normal que l’exposition doive fermer ses portes. Je m’interroge néanmoins sur la véritable raison : n’est-ce pas plutôt la présentation grand public de ce qui nous attend et la mise en avant de la mort elle-même qui effrayent les gens?

Bienvenue!

Aimant partager et échanger, j’ai finalement sauté le pas et décidé de me créer un blog… pour disserter sur les livres lus, les films vus, les expositions visitées, et tout ce qui me passera par la tête.

N’hésitez pas à laisser vos commentaires et vos suggestions, les nouvelles idées sont toujours les bienvenues!