Dernières Révélations…

Révélations… comme son nom l’indique, ce quatrième tome est le dernier de la série des Twilight. Il clôt les aventures de Bella et de son cher Edward.
Comme on pouvait s’y attendre, Bella se marie et consomme avec joie son mariage.
Bella veut toujours devenir vampire mais elle désire brusquement savourer un peu plus longuement sa condition d’humaine. Bella est semblable à elle-même, chacun de ses gestes est prévisible. Il y a néanmoins quelques bons passages, qui s’achèvent d’eux-mêmes puisque l’auteur est incapable de se dépasser, et sont donc décevants.
Le problème de cette fin, c’est que c’est le paradis : comme l’auteur devait considérer que la vie d’une femme ne peut être accomplie sans maternité, Bella a un enfant. Une petite fille mi-humaine mi-vampire, qui fait le lien entre tout ce beau monde. Bella devient ensuite vampire après avoir manqué mourir. Bella devient belle et rayonnante, elle a son amour à ses côtés, l’éternité devant elle, une enfant… elle parvient même à conserver l’amitié de son cher Jacob et les loups acceptent finalement les vampires. Que faut-il de plus pour que le paradis s’installe sur terre?
Evidemment, il faut agiter un peu le chaudron. Quelques ennuis mais tout est bien qui finit bien. Le lecteur qui se réjouissait à l’idée d’un peu d’action en sera pour ses frais : malgré la tension montante, seul passage amusant du livre, tout se finit bien. Pas une seule bagarre, à peine une goutte de sang versée, et surtout le message à retenir, que tout délateur, même si ses intentions étaient bonnes, finira puni.
Soit. On se lasse de cette morale bien pensante. Même les scènes qui auraient pu être amusantes ne le sont pas.
En somme, ce tome correspond tout à fait à ce que l’on pouvait en attendre. Nulle révélation en vue, puisque tout se produit comme n’importe quel lecteur avisé pouvait le prévoir. Toutes les ficelles sont exploitées. La morale est sauve, partout, tout le temps. Lorsque l’on tourne la dernière page, la seule sensation s’attardant est la suivante : tout cela pour ça? Quatre tomes pour cette fin? N’importe quel écrivaillon aurait pu finir ainsi sa série.
Il est vraiment regrettable qu’il faille quatre tomes pour raconter une pareille histoire. Bien entendu, le remplissage étant de l’argent, peu importe que les scènes décrites aient un quelconque intérêt.
Cette œuvre n’apporte rien de plus au lecteur et il peut se contenter d’en entendre parler. D’autres livres méritent plus son attention.